Après les tentatives de stigmatisation des grimpeurs…
🚫 Sentiers historiques en danger dans les Calanques !
Deux nouveaux itinéraires viennent d’être fermés par l’ONF. Aucun accident, aucun éboulement, juste un signalement… Et pourtant : barrières, panneaux « RISQUE DE CHUTE MORTELLE », débalisage.
📍 Le Pas Supérieur de la Melette et le sentier vert de l’Escu rejoignent la liste des tracés effacés du massif.
➡️ Pourquoi ces fermetures ?
➡️ Pourquoi laisser disparaître ce patrimoine ?
💬 On vous explique tout dans l’article ci-dessous 👇
🔁 Partagez pour faire vivre la mémoire de ces sentiers !
Explication :
🥾 Disparition des sentiers historiques dans les Calanques : une mémoire qui s’efface
🧭 29 kilomètres de sentiers déjà effacés… (un dossier bientôt disponible
Depuis des années, dans tout le massif, ce sont des kilomètres de chemins historiques qui disparaissent : débalisés, effacés des cartes, ou fermés sous prétexte de danger.
👉 Un inventaire en cours estime à près de 29 km la perte cumulée de ces sentiers, rien que sur les massifs de Marseilleveyre et du Puget.
Récemment, deux sentiers emblématiques du massif des Calanques ont été fermés par l’ONF (Office National des Forêts) :
🔸 Le Pas Supérieur de la Melette (sentier marron)
🔸 Le sentier vert n°5 du Cirque des Walkyries, menant à la citerne de l’Escu et à plusieurs secteurs d’escalade.
Le Pas Supérieur de la Melette et le sentier de l’Escu ne sont que les derniers d’une longue liste.
Dans les deux cas, les raisons invoquées sont des risques de chute de blocs ou de chute mortelle, affichées sur des panneaux dissuasifs. Pourtant, aucun événement concret (chute de rocher, accident…) ne semble avoir justifié ces décisions, à l’exception d’un signalement isolé de la part d’un randonneur.
Il faut préciser que ces sentiers ne sont pas destinés au grand public, mais aux randonneurs expérimentés, grimpeurs et amoureux du massif, qui en connaissent les exigences. Comme toujours, un passage exposé ou technique ne signifie pas une interdiction, mais un appel à la prudence et à la responsabilité.
🔒 Une logique de fermeture progressive
Depuis plusieurs années, un schéma se répète dans les Calanques :
➡️ Suppression des balisages
➡️ Disparition des tracés sur les cartes IGN récentes
➡️ Pose de ganivelles et de panneaux d’interdiction
➡️ Dépérissement du sentier faute d’entretien ou de fréquentation
Ces sentiers, une fois « oubliés », s’effacent aussi de notre mémoire collective, alors qu’ils ont vu passer des générations d’excursionnistes.
🛡️ Protéger ou exclure ?
Derrière ces fermetures se joue une tension grandissante entre :
– la nécessaire protection de la nature,
– la volonté de limiter la responsabilité des gestionnaires,
– et le droit fondamental d’accès aux espaces naturels pour celles et ceux qui les respectent.
Certaines logiques extrêmes de « réserves intégrales » poussent à exclure l’humain, y compris les pratiquants responsables. Mais l’histoire du massif des Calanques est aussi celle de ses sentiers, de ses grimpeurs, de ses marcheurs. Ces chemins sont un patrimoine culturel et immatériel, reconnu par le Parc national lui-même.
📢 Ce que nous demandons
➡️ Que les sentiers dits « techniques » soient maintenus et signalés comme tels, au lieu d’être purement interdits.
➡️ Que les usagers soient informés des difficultés et des précautions à prendre, plutôt que tenus à l’écart.
➡️ Que l’on reconnaisse enfin la valeur historique, culturelle et sociale de ces tracés.
Il n’est pas acceptable que des sentiers centenaires disparaissent dans l’indifférence générale, alors qu’ils ont façonné l’identité de ce massif.
📸 Vos souvenirs de ces sentiers, vos photos, vos témoignages sont précieux. Partagez-les en commentaire : faisons vivre leur mémoire, ensemble.

Je partage complètement le contenu de votre article. Je parcoure les Calanques depuis prés de 60 ans en marchant et en grimpant et c’est avec beaucoup de tristesse que je constate le débalisage de sentiers qui permettent de découvrir de très beaux coins des Calanques.
Pour les 60 ans de mon épouse, je lui avais offert une journée d’escalade à la Grande Candelle avec un guide car je ne grimpais plus en tête. C’est vous que j’avais choisi. Vous nous aviez fait faire l’enchaînement Voie des Plaques Grises – Arête de Marseille. Un beau souvenir !